[Avis de lecture] L’encre sèche et on oublie de Serge Labrosse | Lévesque éditeur

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

Crimes. Histoires d’amour. Faits divers. Drames petits et grands, teintés de cynisme. Empreints d’humanité. Un recueil de nouvelles à l’image de la carrière et de la vie de l’auteur. Serge Labrosse a été reporter au Journal de Montréal , affecté aux « chiens écrasés », à la couverture judiciaire et aux enquêtes, avant de devenir chef de rédaction. Il offre à lire, tirés de ses expériences de vie et du métier qu’il a pratiqué, des textes courts et incisifs. Des mots comme des images. Il donne vie à des êtres tour à tour puissants, fragiles et émouvants. Parfois inquiétants. À des histoires qui nous ressemblent. À d’autres qu’on voudrait oublier, tant elles dérangent…

Mon avis 

Note : 4 sur 5.

On retrouve ici les dessous de la nouvelle, les histoires fragmentaires que cachent les journaux et autres médias.

J’ai particulièrement aimé le rythme de l’écriture. Les nouvelles sont courtes et nous passons rapidement à la suivante. L’auteur démontre très bien par la forme de son œuvre à quel point nous pouvons être troublés par une nouvelle et l’oublier rapidement malgré tout. 

Certaines sont percutantes ou très touchantes comme L’Ephémère ou encore Noa, mon amour, d’autres sont criantes d’injustices. Pour être honnête, je pense ue dans certains cas je n’ai pas toujours entièrement tout saisi.

Je crois que l’auteur a voulu montrer les histoires derrière les nouvelles pour qu’on y porte plus attention, que nous les oublions moins facilement. Car il ne faut pas oublier que derrière chaque nouvelle, il y a des humains. 

Encore une fois, j’ai pris un grand plaisir à découvrir une parution de Lévesque éditeur. Je remercie Productions Somme tout pour l’envoi. 

Pour vous procurer ce livre via le site Les Libraires, encourager une librairie indépendante près de chez vous et permettre à Eli lit pour la cause de remettre 4 % du montant de votre achat à Fibrose kystique Canada, cliquez ici. Pour plus d’information au sujet des liens d’affiliation, je vous invite à cliquer sur la page Affiliation Les Libraires dans le Menu. 

Titre:L’encre sèche et on oublie
Auteur:Serge Labrosse
Éditeur:Lévesque éditeur
Nombre de page:96 pages
Date de parution:4 octobre 2021

Bilan du mois : octobre 2021

| Eli lit pour la cause

Oulala le beau mois d’octobre! Une foule de livres de genre différents qui m’ont fait vivre toutes sortes d’émotions. D’autres on été franchement enrichissants. Vous avez envie de les découvrir? Cliquez sur le lien du livre qui vous intéresse!

Lesquels avez-vous lus? Lesquels vous tentent?

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[Avis de lecture] Ta gueule, t’es belle de Téa Mutonji | Tête première

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

Dans ce premier roman de Téa Mutonji , une femme contemple ses traditions congolaises lors d’un mariage familial, une adolescente cherche le bonheur dans un paquet de cigarettes, une mère renoue avec sa fille grâce à leur intérêt commun pour le poisson, et une jeune femme décide de se raser la tête dans la salle d’attente d’une clinique d’avortement. Ces histoires percutantes brouillent les frontières entre le désir et le choix, tout en explorant la dimension involontaire des expériences des narratrices. Teintés de pathos et d’humour, ces courts récits interrogent les moments lors desquels les concepts de féminité, de femme et d’identité sont à la fois imposés et remis en question.

Mon avis 

Note : 3 sur 5.

Ce roman, c’est l’histoire d’une jeune réfugiée congolaise, son immersion dans un quartier défavorisé de Toronto, dans un complexe de logements sociaux. Les amitiés qui s’y tissent malgré la pauvreté et le manque de moyen. Les liens ténus auxquels on s’accroche afin de ne pas être complètement seule.

C’est la violence, la drogue, les gangs de rue, la prostitution. Et à travers tout ça, une jeune adolescente qui se découvre, mais surtout qui se cherche. C’est le passage vers la vie adulte, la dépression, la douleur de la solitude. 

On apprend à la connaître au fil de ses rencontres, au fil de ses abandons. 

Le roman m’a un peu fait pensé à Je voudrais qu’on m’efface d’Anaïs Barbeau-Lavalette, mais qui se déroulerait à Toronto et qui suivrait l’histoire d’une seule jeune fille. Pour une raison que j’ignore, malgré que le récit soit poignant et parfaitement bien écrit, je n’ai pas réussi à m’attacher autant aux personnages.

Pour un premier roman, l’autrice a sincèrement de quoi être fière! 

Je remercie sincèrement Productions Somme toute pour la belle découverte. Je continuerai assurément à suivre cette nouvelle autrice. 

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Titre:Ta gueule, t’es belle
Auteur:Téa Mutonji
Éditeur:Tête première
Nombre de page:208 pages
Date de parution:20 septembre 2021

[Avis de lecture] La malédiction de Blackwood de Jonathan Forget | Éditions 100 façons

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

En 1990, une demeure d’une petite ville paisible du Wisconsin fut le théâtre d’un crime particulièrement sordide. Près d’une décennie plus tard, d’étranges disparitions furent rapportées à la même adresse. Ces circonstances insolites firent l’objet d’une enquête, mais les recherches du shérif du comté ainsi que de son adjoint n’ont toutefois jamais abouti. Ils font donc appel à l’Agence d’Investigation des Phénomènes Inexpliqués et c’est la coroner Debra Manson qui est désignée pour enquêter sur cette affaire. Cependant, elle sera contrainte à plusieurs phénomènes étranges qui ont lieu dans cette résidence. Elle devra également se dresser contre un tueur psychopathe qui rôde sans relâche dans les parages et qui observe dans l’ombre ses moindres faits et gestes.

Mon avis 

Note : 1 sur 5.

Bien que la prémisse semblait prometteuse pour une bonne frousse, j’ai finalement été assez déçue. Malheureusement, l’intrigue manque d’originalité et la fin est prévisible. Les personnages manquent également beaucoup de profondeur, ils sont peu développés et il y a plusieurs incohérences dans l’histoire. 

Je crois que ce roman pourrait être apprécié davantage par un public adolescent puisqu’il est court et que les péripéties s’enchaînent rapidement (presque trop d’ailleurs). L’écriture est simple et facile à comprendre. Attention par contre à ne pas le mettre entre des mains trop jeunes en raison de la grande violence qui s’y trouve.

La suite vient d’ailleurs de sortir tout récemment. 

Je remercie tout de même sincèrement les Éditions 100 façons pour l’envoi et leur appui à la cause.

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Titre:La malédiction de Blackwood
Auteur:Jonathan Forget
Éditeur:100 façons
Nombre de page:90 pages
Date de parution:2020

Bilan de lecture : septembre 2021

| Eli lit pour la cause

Avec beaucoup de retard, voici mon bilan de lecture du mois de septembre 2021: 

  1. Ta gueule, t’es belle de Téa Mutonji | Tête première
  2. Quelques jours avec moi de Marilyse Hamelin | Hamac 
  3. Ce qu’on respire sur Tatouine de Jean-Christophe Réhel | Del Busso Éditeur
  4. L’improbable voyage d’Audrey Mercier T.2 Fais-toi confiance beauté! de Sandra Verilli | Andara
  5. Eux Nous Lui de Patrick Isabelle | Léméac
  6. Maquillée de Daphné B. | Marchand de feuilles
  7. Ma vie en lo-fi de Simon Labelle | Mécanique générale 
  8. Fibres de Flavie Choinière | Tête première
  9. Rivière-au-cerf-blanc de Véronique Drouin | Québec Amérique
  10. La boîte à musique T. 1 Bienvenue à Pandora de Carbone | Dupuis éditeur 
  11. La boîte à musique T.2 Le secret de Cyprien de Carbone | Dupuis éditeur 
  12. Une longue canicule d’Annie Villeneuve | Mécanique générale
  13. Heartstopper T. 1 Deux garçons, une rencontre d’Alice Oseman | Hachette
  14. Heartstopper T. 2 Un secret d’Alice Oseman | Hachette
  15. Heartstopper T. 3 Un voyage à Paris | Hachette
  16. Les deuxièmes de Zviane | Éditions Pow Pow
  17. La Petite Russie de Francis Desharnais | Éditions Pow Pow
  18. Apnée de Zviane | Pow Pow
  19. Nevermoor T. 1 Les défis de Morrigane Crow de Jessica Townsend | Pocket
  20. Un c’est bien, deux c’est mieux de Dana Blue | Andara 
  21. Furie de Myriam Vincent | Poètes de brousse
  22. Petit carnet de solitude de Catherine Gauthier | Station T
  23. La malédiction de Blackwood de Jonathan Forget | 100 façons
  24. Le plongeon de Séverine Vidal | Bamboo
  25. Les carnets de Cerise T. 1 Le zoo pétrifié de Joris Chamblain et Aurélie Neyret | Soleil
  26. À charge de revanche de Sophie Kinsella | Belfond
  27. Valide de Chris Bergeron | XYZ

Ça semble beaucoup, mais il y a beaucoup de bandes dessinées et de livres audio. 

Lesquels avez-vous lus? Lesquels vous tentent?

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[Avis de lecture] Quelques jours avec moi de Marilyse Hamelin | Hamac 

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

Illustré avec talent et sensibilité, ce recueil de micros textes donne à « pleurire » et composent un récit tissé de fragments bien ancrés dans l’époque. Il porte principalement sur le deuil, la tendresse et la loyauté. Chaque occurrence est le fruit de réflexions, d’obsessions et d’impressions habitées par l’autrice. Ce livre est celui de la crise de milieu de vie, celui d’une femme entre deux âges découvrant avec moult souffrances qu’elle ne sait rien, rien du tout.

Mon avis 

Note : 4 sur 5.

Déjà à la première page, je savais que je serais bouleversée par cette lecture. Dès les premiers mots, j’ai eu le coeur dans un étau. 

Des bribes de vie, touchantes, marquantes et parfois franchement hilarantes. 

Une multitude de réflexions qui fleurissent et qui font réfléchir à leur façon. 

Chaque personne a sa propre manière de passer à travers la maladie et la mort d’un proche. Voici une brève incursion dans un moment de noirceur de l’autrice parsemé de flash colorés rose bonbon. 

Il y a beaucoup d’émotions dans ce court texte. Il faut prendre le temps de découvrir chacun des fragments et les méditer un instant pour profiter pleinement de l’expérience . 

Je remercie sincèrement les éditions Hamac et Productions Somme toute pour l’envoi et les félicite pour cette magnifique nouvelle collection. 

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Titre:Quelques jours avec moi
Auteur:Marilyse Hamelin
Éditeur:Hamac
Nombre de page:80 pages
Date de parution:27 septembre 2021

[Avis de lecture] LA chronique des bridgerton T.8 Gregory de Julia Quinn

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

Gregory, le dernier fils de la famille Bridgerton, est un incorrigible romantique. Il croit à l’amour véritable, au coup de foudre… et c’est exactement ce qui lui arrive un jour ! Malheureusement, l’éblouissante Hermione Watson s’apprête à épouser un autre homme. Pour la sauver d’une union désastreuse, sa meilleure amie, Lucinda Abernathy, accepte d’aider Gregory à la conquérir. Mais leur pacte secret les rapproche un peu trop, puisque Lucinda succombe au charme de Gregory, qui s’éprend à son tour de l’esprit vif et du sourire ensoleillé de cette généreuse amie. Or Lucinda est également promise à un autre et son oncle n’est pas disposé à laisser Gregory prendre la place de cet homme.

Mon avis 

Note : 4 sur 5.

Malgré un début digne des films d’Hollywood j’ai trouvé que l’histoire ressemblait, de manière générale, un peu trop à celle d’Anthony ainsi qu’à celle de Benedict puisqu’on y aborde également le mariage entre classes sociales. J’ai aussi trouvé que la 4e de couverture en dévoilait beaucoup trop sur l’histoire. Comme dans la plupart des autres livres de la série d’ailleurs. Les titres des chapitres m’ont également agacée. 

J’avais tout de même très hâte de découvrir l’histoire du dernier Bridgerton à marier. Surtout que Gregory est un personnage assez méconnu de la série puisque nous le voyons seulement enfant dans les autres volumes.

J’ai beaucoup apprécié la belle réflexion sur ce qu’on croit être l’amour, ou être en amour avec l’amour, et l’amour véritable. Est-ce que l’amour doit obligatoirement débuter par un coup de foudre? Savons-nous dès la première rencontre qu’il s’agit de notre âme soeur? 

Les personnages sont attendrissants et j’ai bien aimé que ce soit l’homme pour une fois qui soit romantique. Parce que oui, le romantisme n’est pas réservé qu’aux femmes! 

Je dois avouer que pour la première fois de la série, je n’avais aucune idée de la façon dont l’histoire allait se terminer et j’ai bien aimé l’effet de surprise. J’irais même jusqu’à dire que c’est le tome le plus surprenant de la série!

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Titre:La chronique des Bridgerton T.8 Gregory
Auteur:Julia Quinn
Éditeur:Flammarion Québec
Nombre de page:440 pages
Date de parution:17 juin 2021

[Avis de lecture] Petit carnet de solitude de Catherine Gauthier | Station T

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

Journal d’une peine d’amour. Après avoir passé des années à se forger une carapace, une jeune femme introvertie se laisse emporter par l’amour. Après une abrupte rupture, elle tente de se relever, de passer à autre chose. Déchirée entre le désir de crier sa peine, la vivre pleinement pour l’exorciser et le sentiment de devoir poursuivre sa vie comme si rien ne s’était passé.

Mon avis 

4/5

Ce qui m’a marquée en premier? Les illustrations tout en détail qui sont tout simplement sublimes! Un vrai petit bijou.

Il s’agit de l’histoire d’une jeune fille introvertie qui tente à tout prix de passer inaperçue qui tombe en amour pour la première fois, qui s’ouvre à une autre personne pour la première fois et qui vit une peine d’amour pour la première fois. Je vous laisse imaginer la douleur accrue de cette perte.

Un très court récit avec peu de texte, une petite plaquette qui se lit super rapidement. Toutefois, je vous suggère fortement de prendre le temps pour le contempler pleinement. Ce livre est une véritable petite galerie d’art parsemée de poésie. Je pense qu’il vaut la peine d’être lu et relu et que chacun y notera sa propre interprétation. 

Voyez par vous-même!

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Titre:Petit carnet de solitude
Auteur:Catherine Gauthier
Éditeur:Station T
Nombre de page:112 pages
Date de parution:20 septembre 2021

[Avis de lecture] Fibres de Flavie Choinière | Tête première

| Eli lit pour la cause

4e de couverture 

Mon corps se déficelle. Chacune de ses fibres s’échappe. Bientôt allégée, je pourrai me poser sur la corde à linge, dehors, flotter dans la brise de l’été. L’odeur du vent – des griottes fondantes, du miel, de l’herbe réchauffée par le soleil. Une si belle journée promise et pourtant, mon corps ne cesse de perdre des morceaux. Il lui faudrait un filet de mains pour le recueillir, le recoudre. Je pense à ma mère partie dans ses idées, à mon père au travail et à mes ami.e.s courant comme moi vers un avenir encore trop flou pour y déceler la lumière. Mon ventre m’appelle, un grand vertige le traverse, l’abîme. Le vider pour aller mieux. Le vider et libérer au passage la graisse des bras, des cuisses, des fesses. Le vider et chercher à se rendre très près et très loin à la fois pour pouvoir peut-être se remplir à nouveau. En abordant l’angoisse de manière sincère et sensible, ce roman parle de certaines douleurs qui, à vingt ans, coincent entre la chair et la peau.

Mon avis 

Note : 4 sur 5.

Oh la plume tout en poésie m’a charmée du premier coup. La construction du récit est originale, comme des bribes de vie. Le tout présenté dans une écriture inclusive. 

J’avoue que pour la fille incapable d’arrêter sa lecture en plein milieu d’un chapitre, le fait qu’il n’y en ait pas m’a quelque peu déstabilisée. J’ai donc eu besoin d’un petit moment  d’adaptation. J’étais un peu mêlée au départ à travers les différents fragments et tous les personnages qui s’entrecroisent, le présent et le passé qui s’entremêlent. 

Et là, tout à coup, des phrases qui viennent me chercher au plus profond de mon âme. Des émotions que je sens aussi vibrer au fond de mon ventre. Des pensées qui me hantent. Qui me rappelle une époque où j’allais moins bien. 

Fibres, c’est l’essence de ce qui compose une personne: son passé, sa famille, ses amitiés, ses amours, ses espoirs, ses déceptions, ses réussites, ses échecs, ses rêves et beaucoup d’émotions. C’est une jeune femme qui s’étiole à trop vouloir la perfection, la réussite. Partout, le vide qu’elle tente à tout prix de remplir, ses obsessions, son besoin de contrôle, ses troubles alimentaires et anxieux. Et cette pression, tellement de pression! On la ressent entièrement, de plus en plus, au fil des pages. 

La période trouble des études, de la quête identitaire, des doutes. Apprendre à se construire dans la vie en montagnes russes avec les outils qu’on nous a donnés et ceux qu’on pourra trouver. 

J’ai eu mal pour elle. J’ai eu envie de lui dire d’être plus douce envers elle… ou envers la moi d’autrefois… je ne sais plus. C’était un livre tout de même douloureux à lire, mais je suis certaine que plusieurs lecteurs s’y retrouveront tout comme moi. 

Je remercie sincèrement Productions Somme toute de m’avoir permis de découvrir ce livre. 

Pour vous le procurer via le site Les Libraires, encourager une librairie indépendante près de chez vous et permettre à Eli lit pour la cause de remettre 4 % du montant de votre achat à Fibrose kystique Canada, cliquez ici. Pour plus d’information au sujet des liens d’affiliation, je vous invite à cliquer sur la page Affiliation Les Libraires dans le Menu. 

Titre:Fibres
Auteur:Flavie Choinière
Éditeur:Tête première
Nombre de page:184 pages
Date de parution:14 septembre 2014